Le tragique a mauvaise réputation, dans la langue courante (et journalistique) qui l´associe spontanément à la catastrophe, comme dans le jargon philosophique qui l´associe (souvent) à l´abattement et au pessimisme. On ignore ainsi la vertu première de l´esprit de la tragédie grecque et de la philosophie qu´elle a insufflé : une philosophie du courage, de l´assomption (de l´existence, du temps, en un mot, du tragique), et de la joie qui en résulte. Cet essai invite à rebrousser chemin.
Le tragique a mauvaise réputation, dans la langue courante (et journalistique) qui l´associe spontanément à la catastrophe, comme dans le jargon philosophique qui l´associe (souvent) à l´abattement et au pessimisme. On ignore ainsi la vertu première de l´esprit de la tragédie grecque et de la philosophie qu´elle a insufflé : une philosophie du courage, de l´assomption (de l´existence, du temps, en un mot, du tragique), et de la joie qui en résulte. Cet essai invite à rebrousser chemin.