"L´expression chinoise Wangdao (la voie royale) est emblématique de l´idéologie dominante de l´ancien régime chinois qu´est le Confucianisme.
Elle reflète des valeurs référées à l´ancienne royauté féodale fondée par Wen et Wu, des Zhou, après qu´ils eurent renversé le tyran qu´était devenu le dernier souverain Shang, à la fin du 2ème millénaire avant notre ère.
Exaltée par Confucius (551-479 avant notre ère), qui s´était donné en vain pour tâche de la sauver de la décadence dans laquelle elle est tombée, cette royauté est restée le modèle de l´Etat idéal dans la Chine impériale.
Pour expliquer l´idéologie qui s´y réfère, plutôt que de s´adresser à la doctrine, la recherche ici présentée a été conduite sur le terrain des institutions de l´époque, grain qui a germé en pensée doctrinale : institutions de la famille fondées non pas tant sur la mariage que sur le culte des ancêtres;
institutions rituelles fondées sur les pratiques d´un culte vidé de son sens religieux parle recours à la divination au lieu de la théologie, mais qui, en revanche, a été de toutes les normes sociales; institutions économiques fondées sur un système de culture en commun des terres par une paysannerie distribuée entre toutes les maisons seigneuriales, incidemment, l´évolution de l´idéologie divinatoire en langue graphique (wenyan) proprement dite a permis la tenue d´annales et de diverses sommes représentatives de cette royauté, que Confucius et ses disciples ont compilées en recueils devenus les canons de ""la voie royale"" et, ipso facto, de l´embryon des ""cent écoles"", confucianistes et autres, à partir desquelles s´est développée la littérature chinoise
Les deux volumes initialement publié à l´EFEO sont ici rassemblés."
"L´expression chinoise Wangdao (la voie royale) est emblématique de l´idéologie dominante de l´ancien régime chinois qu´est le Confucianisme.
Elle reflète des valeurs référées à l´ancienne royauté féodale fondée par Wen et Wu, des Zhou, après qu´ils eurent renversé le tyran qu´était devenu le dernier souverain Shang, à la fin du 2ème millénaire avant notre ère.
Exaltée par Confucius (551-479 avant notre ère), qui s´était donné en vain pour tâche de la sauver de la décadence dans laquelle elle est tombée, cette royauté est restée le modèle de l´Etat idéal dans la Chine impériale.
Pour expliquer l´idéologie qui s´y réfère, plutôt que de s´adresser à la doctrine, la recherche ici présentée a été conduite sur le terrain des institutions de l´époque, grain qui a germé en pensée doctrinale : institutions de la famille fondées non pas tant sur la mariage que sur le culte des ancêtres;
institutions rituelles fondées sur les pratiques d´un culte vidé de son sens religieux parle recours à la divination au lieu de la théologie, mais qui, en revanche, a été de toutes les normes sociales; institutions économiques fondées sur un système de culture en commun des terres par une paysannerie distribuée entre toutes les maisons seigneuriales, incidemment, l´évolution de l´idéologie divinatoire en langue graphique (wenyan) proprement dite a permis la tenue d´annales et de diverses sommes représentatives de cette royauté, que Confucius et ses disciples ont compilées en recueils devenus les canons de ""la voie royale"" et, ipso facto, de l´embryon des ""cent écoles"", confucianistes et autres, à partir desquelles s´est développée la littérature chinoise
Les deux volumes initialement publié à l´EFEO sont ici rassemblés."