Le commun des mortels considère le bouddhisme comme une religion. Mais au fil des pages de cet essai destiné aux lecteurs éclairés, on découvre une autre facette inédite de cet enseignement du Bouddha.
Kierkegaard disait : « Croire en une religion c´est faire un saut dans l´irrationnel » c’est-à-dire adhérer à quelque chose par le cœur, domaine des émotions et non pas par la raison. Avec Nâgârjuna, la philosophie comme recherche de la vérité se trouve totalement bouleversée. Se fondant sur les deux principes fondamentaux du bouddhisme que sont l´impermanence et l´interdépendance, la métaphysique de Nâgârjuna, avec sa logique existentielle, a ébranlé la démarche logique d´Aristote admise comme une rationalité suprême du discours cohérent. Tandis que le tétralemme de Nâgârjuna, en apparence nourri de contradictions, remet en question nos a priori et nos structures mentales et balaie d´une façon purgative nos certitudes quant à l´appréhension de la réalité par la raison ou par la sensibilité. Avec la relativité universelle des choses, le Bouddha disait : « Toutes les certitudes sont impermanentes ». Les écoles zen japonaises, quant à elles, parlent de l´instant de l´éternel présent.
Le grand mérite de cet ouvrage est de s´appuyer sur un raisonnement logique basé uniquement sur les découvertes de la science actuelle. Le miracle, le merveilleux et la superstition n’y ont pas de place.
Le commun des mortels considère le bouddhisme comme une religion. Mais au fil des pages de cet essai destiné aux lecteurs éclairés, on découvre une autre facette inédite de cet enseignement du Bouddha.
Kierkegaard disait : « Croire en une religion c´est faire un saut dans l´irrationnel » c’est-à-dire adhérer à quelque chose par le cœur, domaine des émotions et non pas par la raison. Avec Nâgârjuna, la philosophie comme recherche de la vérité se trouve totalement bouleversée. Se fondant sur les deux principes fondamentaux du bouddhisme que sont l´impermanence et l´interdépendance, la métaphysique de Nâgârjuna, avec sa logique existentielle, a ébranlé la démarche logique d´Aristote admise comme une rationalité suprême du discours cohérent. Tandis que le tétralemme de Nâgârjuna, en apparence nourri de contradictions, remet en question nos a priori et nos structures mentales et balaie d´une façon purgative nos certitudes quant à l´appréhension de la réalité par la raison ou par la sensibilité. Avec la relativité universelle des choses, le Bouddha disait : « Toutes les certitudes sont impermanentes ». Les écoles zen japonaises, quant à elles, parlent de l´instant de l´éternel présent.
Le grand mérite de cet ouvrage est de s´appuyer sur un raisonnement logique basé uniquement sur les découvertes de la science actuelle. Le miracle, le merveilleux et la superstition n’y ont pas de place.