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RUSKIN John Il n´y a de richesse que la vie  Librairie Eklectic

Il n´y a de richesse que la vie

Auteur : RUSKIN John
Editeur : LE PAS DE COTE
Nombre de pages : 140
Date de parution : 06/09/2012
Forme : Livre de poche ISBN : 9782954218311
PASDECOTE02

EPUISE

En 1860, quand les quatre essais d’Unto this last paraissent en Angleterre, ils soulèvent un flot de critiques outrées. John Ruskin a eu l’audace de rejeter toutes les assertions de l’économie politique, autoproclamée “science de devenir riche”. On ne pourfend pas impunément les économistes à la mode, John Stuart Mill, Adam Smith, David Ricardo et autre Malthus. Le violent opprobre médiatique a contraint l’auteur des Pierres de Venise à suspendre provisoirement ses écrits d’économie. Mais John Ruskin a toujours considéré Unto this last comme son œuvre capitale.
Cet ouvrage questionne les fondements mêmes de l’économie : la définition de la richesse, de la valeur, la nature du travail, de l’échange, du prix, de la production et de la consommation. Toutes les certitudes de l’évangile mercantile en sortent ébranlés. Dans une Angleterre victorienne en pleine célébration de sa puissance coloniale, militaire, industrielle et commerciale, John Ruskin pointe l’absurdité de la course à la production et attaque la puissance de l’argent. Contre un capitalisme prédateur, fondé sur l’exploitation et l’inégalité, Unto this last oppose une organisation sociale conviviale, basée sur la coopération, le partage, la justice.

« L’esprit des économistes est focalisé en permanence sur l’alimentation des comptes en banque, plutôt que sur l’alimentation des bouches ; et ils tombent dans toutes sortes de filets et de pièges, éblouis qu’ils sont par l’éclat des pièces de monnaie, comme les volatiles par le miroir de l’oiseleur ; ou plutôt (car ils n’ont guère en commun avec les oiseaux) comme des enfants essayant de sauter sur la tête de leur propre ombre : le gain d’argent n’étant que l’ombre du véritable bénéfice, qui est l’humanité. »

« Rien dans l’histoire n’a été aussi dégradant pour l’intellect humain que notre acceptation en tant que science des doctrines courantes de l’économie politique. »
« La véritable science de l’économie politique – qui doit encore être distinguée de sa science bâtarde, comme la médecine de la sorcellerie, et l’astronomie de l’astrologie – est celle qui enseigne aux nations à désirer et travailler pour les choses qui conduisent à la vie, et à mépriser et détruire les choses qui amènent à la destruction. »

Unto this last n’a été publié qu’en 1902 en France. C’est une nouvelle traduction que nous proposons. Alors que le dogme des économistes révèle l’étendue de son désastre dans la “crise” omniprésente que nous vivons, il nous a paru important de diffuser ce livre, qui a inspiré d’illustres penseurs anticapitalistes comme Gandhi, William Morris ou Nicholas Georgescu-Roegen


En 1860, quand les quatre essais d’Unto this last paraissent en Angleterre, ils soulèvent un flot de critiques outrées. John Ruskin a eu l’audace de rejeter toutes les assertions de l’économie politique, autoproclamée “science de devenir riche”. On ne pourfend pas impunément les économistes à la mode, John Stuart Mill, Adam Smith, David Ricardo et autre Malthus. Le violent opprobre médiatique a contraint l’auteur des Pierres de Venise à suspendre provisoirement ses écrits d’économie. Mais John Ruskin a toujours considéré Unto this last comme son œuvre capitale.
Cet ouvrage questionne les fondements mêmes de l’économie : la définition de la richesse, de la valeur, la nature du travail, de l’échange, du prix, de la production et de la consommation. Toutes les certitudes de l’évangile mercantile en sortent ébranlés. Dans une Angleterre victorienne en pleine célébration de sa puissance coloniale, militaire, industrielle et commerciale, John Ruskin pointe l’absurdité de la course à la production et attaque la puissance de l’argent. Contre un capitalisme prédateur, fondé sur l’exploitation et l’inégalité, Unto this last oppose une organisation sociale conviviale, basée sur la coopération, le partage, la justice.

« L’esprit des économistes est focalisé en permanence sur l’alimentation des comptes en banque, plutôt que sur l’alimentation des bouches ; et ils tombent dans toutes sortes de filets et de pièges, éblouis qu’ils sont par l’éclat des pièces de monnaie, comme les volatiles par le miroir de l’oiseleur ; ou plutôt (car ils n’ont guère en commun avec les oiseaux) comme des enfants essayant de sauter sur la tête de leur propre ombre : le gain d’argent n’étant que l’ombre du véritable bénéfice, qui est l’humanité. »

« Rien dans l’histoire n’a été aussi dégradant pour l’intellect humain que notre acceptation en tant que science des doctrines courantes de l’économie politique. »
« La véritable science de l’économie politique – qui doit encore être distinguée de sa science bâtarde, comme la médecine de la sorcellerie, et l’astronomie de l’astrologie – est celle qui enseigne aux nations à désirer et travailler pour les choses qui conduisent à la vie, et à mépriser et détruire les choses qui amènent à la destruction. »

Unto this last n’a été publié qu’en 1902 en France. C’est une nouvelle traduction que nous proposons. Alors que le dogme des économistes révèle l’étendue de son désastre dans la “crise” omniprésente que nous vivons, il nous a paru important de diffuser ce livre, qui a inspiré d’illustres penseurs anticapitalistes comme Gandhi, William Morris ou Nicholas Georgescu-Roegen