La Vie de Plotin est l´un des premiers grands textes de l´Antiquité tardive (IIIe-VIIe s.). Composée en 301, elle est à la fois une biographie du fondateur du néoplatonisme et une introduction aux Ennéades, l’édition de ses traités établie par Porphyre.
Porphyre y laisse une description inestimable de l’enseignement de Plotin à Rome dans les premières années de la « crise du IIIe s. ». On y apprend comment le maître enseignait, qui suivait ses cours, comment se déroulaient les séances. Mais Porphyre y ébauche également les traits du vrai philosophe. Plotin est avant tout un homme divin, reconnu comme tel par Apollon. Doué d´une perspicacité exceptionnelle, il démasque un voleur rien qu’en le regardant. Il fait maigre chère et refuse que l’on peigne son image. Toute son activité est tendue vers l’union avec le principe divin.
Conformément au projet de Porphyre d’offrir une préface aux Ennéades, cette vie est enfin toute entière sous-tendue par la volonté de rendre compte de la genèse du texte qui la suit. Plus que la vie d’un homme, elle est l’histoire d’une pensée, d’une œuvre en cours de production.
Maître de conférences à Paris-Sorbonne, membre de l’Institut universitaire de France, Sébastien Morlet est spécialiste des textes de l’Antiquité tardive. Sa thèse porte sur l’œuvre apologétique d’Eusèbe de Césarée. Aux Belles Lettres, il coordonne la version française d’un commentaire sur l’Histoire ecclésiastique d’Eusèbe dont le premier tome est paru. Il prépare une nouvelle édition des fragments de Porphyre contre les chrétiens.
La Vie de Plotin est l´un des premiers grands textes de l´Antiquité tardive (IIIe-VIIe s.). Composée en 301, elle est à la fois une biographie du fondateur du néoplatonisme et une introduction aux Ennéades, l’édition de ses traités établie par Porphyre.
Porphyre y laisse une description inestimable de l’enseignement de Plotin à Rome dans les premières années de la « crise du IIIe s. ». On y apprend comment le maître enseignait, qui suivait ses cours, comment se déroulaient les séances. Mais Porphyre y ébauche également les traits du vrai philosophe. Plotin est avant tout un homme divin, reconnu comme tel par Apollon. Doué d´une perspicacité exceptionnelle, il démasque un voleur rien qu’en le regardant. Il fait maigre chère et refuse que l’on peigne son image. Toute son activité est tendue vers l’union avec le principe divin.
Conformément au projet de Porphyre d’offrir une préface aux Ennéades, cette vie est enfin toute entière sous-tendue par la volonté de rendre compte de la genèse du texte qui la suit. Plus que la vie d’un homme, elle est l’histoire d’une pensée, d’une œuvre en cours de production.
Maître de conférences à Paris-Sorbonne, membre de l’Institut universitaire de France, Sébastien Morlet est spécialiste des textes de l’Antiquité tardive. Sa thèse porte sur l’œuvre apologétique d’Eusèbe de Césarée. Aux Belles Lettres, il coordonne la version française d’un commentaire sur l’Histoire ecclésiastique d’Eusèbe dont le premier tome est paru. Il prépare une nouvelle édition des fragments de Porphyre contre les chrétiens.