Centrale dans l’histoire de la philosophie tant que du christianisme, la notion d’Esprit offre un accès privilégié à l’évangile de Jean que l’on a pu, non sans raison, qualifier d’évangile spirituel. Au fil d’une lecture exégétique et philosophique, l’on est invité à (re)découvrir l’originalité de ce texte qui lie intimement l’activité de l’Esprit à l’écrit et au rite, seuls capables semble-t-il de transcender les limites spatio - temporelles inhérentes au ministère du Christ Jésus. A la naissance du dogme, le quatrième évangile canonique est autant que possible interprété par lui-même, mais aussi comparé à d’autres textes fondateurs et mis en perspective par des auteurs ultérieurs. En tentant de concilier ainsi synchronie et diachronie, l’analyse se met au service du sens, tandis que l’interprétation se fait contemporaine dans le respect des catégories antiques.
Centrale dans l’histoire de la philosophie tant que du christianisme, la notion d’Esprit offre un accès privilégié à l’évangile de Jean que l’on a pu, non sans raison, qualifier d’évangile spirituel. Au fil d’une lecture exégétique et philosophique, l’on est invité à (re)découvrir l’originalité de ce texte qui lie intimement l’activité de l’Esprit à l’écrit et au rite, seuls capables semble-t-il de transcender les limites spatio - temporelles inhérentes au ministère du Christ Jésus. A la naissance du dogme, le quatrième évangile canonique est autant que possible interprété par lui-même, mais aussi comparé à d’autres textes fondateurs et mis en perspective par des auteurs ultérieurs. En tentant de concilier ainsi synchronie et diachronie, l’analyse se met au service du sens, tandis que l’interprétation se fait contemporaine dans le respect des catégories antiques.