
Il existe deux façons d´approcher les mythes nordiques ou ceux d´une autre religiosité païenne (égyptienne, persane, grecque, celtique, slave...). Soit en considérant que les figures fabuleuses d´un Panthéon (l´Asgard ou l´Olympe) s´inscrivent dans un moment civilisationnel révolu et sont à ranger, avec la linguistique et l´archéologie, dans les registres de la culture générale. Soit, en inverse, on perçoit que Wodan (Óðinn pour les Vikings), Þónar (devenu Þórr), la déesse Freiya, Heimdallr (gardien du « Mont céleste »), sinon Viðar, le rédempteur des temps ultimes, loin d´être de la matière morte, sont toujours « vivants » ou, si l´on préfère, demeurent actifs - attractifs - pour certaines personnes qui, de nos jours, ne se reconnaissent plus dans la déliquescence d´une société désormais privée de repères. Dès lors, s´efforcer de comprendre les mythes et d´en ressentir le pouvoir transformateur conduit à réintégrer progressivement notre identité.
Accompagnant cette « réactivation » d´entités formatrices des peuples du nord, l´archéologie et la runologie - et les deux se conjoignent fréquemment - apportent confirmations et éclaircissements pour peu que l´on parvienne à les décrypter. En ressort la présence de Wodan-Óðinn, le maître initiateur, accompagnant la notion de Destin ; tant il est vrai que, selon la perception du monde portée par les anciens Germains, la connaissance ésotérique, seule, pouvait conduire à un accomplissement total et, de la sorte, à une existence coalescente à l´éternité.
Paul-Georges SANSONETTI est diplômé de l´École du Louvre et de l´École pratique des hautes études (sciences religieuses) où il a assuré pendant huit ans les fonctions de chargé de conférence ; il a publié plusieurs ouvrages ainsi que de nombreux articles consacrés aux mythes et aux symboles, notamment dans la revue Hyperborée.
Il est titulaire d´un doctorat de lettres traitant de l´ésotérisme des romans arthuriens.

Il existe deux façons d´approcher les mythes nordiques ou ceux d´une autre religiosité païenne (égyptienne, persane, grecque, celtique, slave...). Soit en considérant que les figures fabuleuses d´un Panthéon (l´Asgard ou l´Olympe) s´inscrivent dans un moment civilisationnel révolu et sont à ranger, avec la linguistique et l´archéologie, dans les registres de la culture générale. Soit, en inverse, on perçoit que Wodan (Óðinn pour les Vikings), Þónar (devenu Þórr), la déesse Freiya, Heimdallr (gardien du « Mont céleste »), sinon Viðar, le rédempteur des temps ultimes, loin d´être de la matière morte, sont toujours « vivants » ou, si l´on préfère, demeurent actifs - attractifs - pour certaines personnes qui, de nos jours, ne se reconnaissent plus dans la déliquescence d´une société désormais privée de repères. Dès lors, s´efforcer de comprendre les mythes et d´en ressentir le pouvoir transformateur conduit à réintégrer progressivement notre identité.
Accompagnant cette « réactivation » d´entités formatrices des peuples du nord, l´archéologie et la runologie - et les deux se conjoignent fréquemment - apportent confirmations et éclaircissements pour peu que l´on parvienne à les décrypter. En ressort la présence de Wodan-Óðinn, le maître initiateur, accompagnant la notion de Destin ; tant il est vrai que, selon la perception du monde portée par les anciens Germains, la connaissance ésotérique, seule, pouvait conduire à un accomplissement total et, de la sorte, à une existence coalescente à l´éternité.
Paul-Georges SANSONETTI est diplômé de l´École du Louvre et de l´École pratique des hautes études (sciences religieuses) où il a assuré pendant huit ans les fonctions de chargé de conférence ; il a publié plusieurs ouvrages ainsi que de nombreux articles consacrés aux mythes et aux symboles, notamment dans la revue Hyperborée.
Il est titulaire d´un doctorat de lettres traitant de l´ésotérisme des romans arthuriens.
