Dès le XIe siècle, le blason codifie la composition et la description des armoiries. Privilège de l’Europe médiévale, le langage de l’héraldique résulte de la fusion en un seul système d’éléments déjà existants, tous issus des enseignes primitives, des bannières, des boucliers ou des sceaux.
Au XIIe siècle, l’héraldique recouvre le monde occidental de ses émaux multicolores, et dans cette société qui était avant tout celle du paraître, chacun se devait de pénétrer dans l’emblématique pour s’identifier et assurer ainsi son existence, qu’il soit baron, prélat, bourgeois, paysan, artisan ou gente dame.
L’apparition des armoiries et des noms de famille apporta des signes d’identité nouveaux à une société en train de se réorganiser. Par le jeu de ses règles de composition, l’héraldique situe l’individu dans un groupe, et ce groupe dans l’ensemble de la société, créant ainsi la synergie indispensable à l’évolution de celle-ci. Par un vocabulaire choisi, ce code subtil nous entraîne à la découverte d’un univers historique, où la vérité des êtres se cache dans les couleurs, les métaux, les fourrures, les figures, les meubles et les mots.
Cette syntaxe, tracée à la pointe de l’épée, partitionne le champ de l’écu de ses coupes guerrières pour en faire l’énonciation ; nous invitons ici lecteurs et lectrices à nous suivre dans une enquête passionnante, celle de notre nom à blasonner, même s’il faut pour cela bousculer quelques gardes endormis dans les couloirs du temps.
Patrice de la Perrière est expert numismate, éditeur scientifique, il fut aussi rédacteur en chef d’Arts actualités magazine (en 1994), directeur de la revue Univers des arts (en 2002) et peintre officiel de l’armée.
Stéphane Rossini est auteur et dessinateur spécialisé dans l’iconographie de l’Égypte ancienne.
Dès le XIe siècle, le blason codifie la composition et la description des armoiries. Privilège de l’Europe médiévale, le langage de l’héraldique résulte de la fusion en un seul système d’éléments déjà existants, tous issus des enseignes primitives, des bannières, des boucliers ou des sceaux.
Au XIIe siècle, l’héraldique recouvre le monde occidental de ses émaux multicolores, et dans cette société qui était avant tout celle du paraître, chacun se devait de pénétrer dans l’emblématique pour s’identifier et assurer ainsi son existence, qu’il soit baron, prélat, bourgeois, paysan, artisan ou gente dame.
L’apparition des armoiries et des noms de famille apporta des signes d’identité nouveaux à une société en train de se réorganiser. Par le jeu de ses règles de composition, l’héraldique situe l’individu dans un groupe, et ce groupe dans l’ensemble de la société, créant ainsi la synergie indispensable à l’évolution de celle-ci. Par un vocabulaire choisi, ce code subtil nous entraîne à la découverte d’un univers historique, où la vérité des êtres se cache dans les couleurs, les métaux, les fourrures, les figures, les meubles et les mots.
Cette syntaxe, tracée à la pointe de l’épée, partitionne le champ de l’écu de ses coupes guerrières pour en faire l’énonciation ; nous invitons ici lecteurs et lectrices à nous suivre dans une enquête passionnante, celle de notre nom à blasonner, même s’il faut pour cela bousculer quelques gardes endormis dans les couloirs du temps.
Patrice de la Perrière est expert numismate, éditeur scientifique, il fut aussi rédacteur en chef d’Arts actualités magazine (en 1994), directeur de la revue Univers des arts (en 2002) et peintre officiel de l’armée.
Stéphane Rossini est auteur et dessinateur spécialisé dans l’iconographie de l’Égypte ancienne.