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TERRASSON François Civilisation anti-nature (La) (édition 2008 avec préface de Marc Giraud) Librairie Eklectic

Civilisation anti-nature (La) (édition 2008 avec préface de Marc Giraud)

Auteur : TERRASSON François
Editeur : SANG DE LA TERRE         collection : Pensée écologique (La)
Nombre de pages : 308
Date de parution : 05/06/2008
Forme : Livre ISBN : 9782869851863
ROC177

NEUF habituellement en stock
Prix : 27.00€

"On ne peut vivre en parenté avec la nature sans comprendre ce que nous sommes
*********
Vivre en parenté avec la nature, notre civilisation ne sait plus ce que cela signifie.
L´homme occidental détruit le monde rural, il aseptise le milieu naturel. Son obsession : exercer un contrôle sur tout. Son idéal : un environnement droit et propre. Bientôt, routes et allées quadrilleront les forêts. L´homme aura ruiné ce qui lui permet de respirer et anéanti l´un des hauts lieux de l´imagination. Ses liens avec la nature semblent résumés dans cette alternative : détruire ou maîtriser.
Il oppose un seul mot d´ordre à la destruction massive, celui de protection. Et au bout du compte : même incompréhension, même violence, même impasse. Car l´homme confond la protection et l´assujettissement. En fait il a peur. Peur qu´il puisse exister quelque chose d´extérieur à l´humanité. Peur de tout ce qu´il ne peut ni prévoir ni planifier. Sans même savoir qu´il agit ainsi par peur de sa propre nature, la plus obscure, la plus sauvage, mais aussi la plus féconde : ses émotions, ses instincts, ses pulsions.
On ne peut vivre en parenté avec la nature sans comprendre ce que nous sommes. Et qui sait si la pierre, l´arbre, la nuit ou le serpent ne nous offrent pas les clefs d´une véritable connaissance de soi ?."


"On ne peut vivre en parenté avec la nature sans comprendre ce que nous sommes
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Vivre en parenté avec la nature, notre civilisation ne sait plus ce que cela signifie.
L´homme occidental détruit le monde rural, il aseptise le milieu naturel. Son obsession : exercer un contrôle sur tout. Son idéal : un environnement droit et propre. Bientôt, routes et allées quadrilleront les forêts. L´homme aura ruiné ce qui lui permet de respirer et anéanti l´un des hauts lieux de l´imagination. Ses liens avec la nature semblent résumés dans cette alternative : détruire ou maîtriser.
Il oppose un seul mot d´ordre à la destruction massive, celui de protection. Et au bout du compte : même incompréhension, même violence, même impasse. Car l´homme confond la protection et l´assujettissement. En fait il a peur. Peur qu´il puisse exister quelque chose d´extérieur à l´humanité. Peur de tout ce qu´il ne peut ni prévoir ni planifier. Sans même savoir qu´il agit ainsi par peur de sa propre nature, la plus obscure, la plus sauvage, mais aussi la plus féconde : ses émotions, ses instincts, ses pulsions.
On ne peut vivre en parenté avec la nature sans comprendre ce que nous sommes. Et qui sait si la pierre, l´arbre, la nuit ou le serpent ne nous offrent pas les clefs d´une véritable connaissance de soi ?."