Le bouddhisme chan : un exposé de la doctrine
Le bouddhisme chan est une version du bouddhisme qui, après être arrivée d´Inde, a pris racine en Chine et s´est développée jusqu´au xe siècle environ. Influencé par le taoïsme indigène, ce bouddhisme a été particulièrement original et a donné naissance à de grands maîtres comme Lin-Tsi, Huineng, ou Houang-po.
Cependant, cette école a trop souvent été réduite à une approche dite " abrupte, directe, iconoclaste ", ce qui a conduit à sous-estimer l´importance de l´étude dans cette voie spirituelle. Derrière le préjugé selon lequel le Chan se situerait en dehors des écritures et relèverait de l´approche abrupte et non progressive, se cache dans les faits une tout autre réalité.
L´auteur va s´employer ici à montrer que sous l´apparent mépris des textes et des lettres, les maîtres du Chan (et en particulier Lin-Tsi) accordent une grande importance à la réflexion. Le disciple chemine sur deux jambes, celle de droite, certes prépondérante, correspondant à la pratique (praxis), celle de gauche à l´étude (gnosis) pour résoudre la dualité inhérente à toute réalité, à tout dharma.
Fort de sa grande familiarité avec les textes bouddhistes et taoïstes,
Yen Chan nous révèle ici la richesse de cette immense tradition d´éveil.
Le bouddhisme chan : un exposé de la doctrine
Le bouddhisme chan est une version du bouddhisme qui, après être arrivée d´Inde, a pris racine en Chine et s´est développée jusqu´au xe siècle environ. Influencé par le taoïsme indigène, ce bouddhisme a été particulièrement original et a donné naissance à de grands maîtres comme Lin-Tsi, Huineng, ou Houang-po.
Cependant, cette école a trop souvent été réduite à une approche dite " abrupte, directe, iconoclaste ", ce qui a conduit à sous-estimer l´importance de l´étude dans cette voie spirituelle. Derrière le préjugé selon lequel le Chan se situerait en dehors des écritures et relèverait de l´approche abrupte et non progressive, se cache dans les faits une tout autre réalité.
L´auteur va s´employer ici à montrer que sous l´apparent mépris des textes et des lettres, les maîtres du Chan (et en particulier Lin-Tsi) accordent une grande importance à la réflexion. Le disciple chemine sur deux jambes, celle de droite, certes prépondérante, correspondant à la pratique (praxis), celle de gauche à l´étude (gnosis) pour résoudre la dualité inhérente à toute réalité, à tout dharma.
Fort de sa grande familiarité avec les textes bouddhistes et taoïstes,
Yen Chan nous révèle ici la richesse de cette immense tradition d´éveil.