Y a-t-il un Christ russe ? A priori il n´y a pas davantage un Christ propre à la Russie qu´il n´y a de Christ rhénan ou catalan, romain ou byzantin.
Et pourtant, il n´est pas douteux qu´il existe une approche "plus spécifiquement russe" ; approche propre à la mentalité, aux traditions, à la culture d´un peuple dont Dostoïevski a écrit qu´il ne peut l´imaginer "séparé du Christ". Michel Evdokimov nous présente ici le Christ dans la littérature russe du Xe au XIXe siècle, c´est-à-dire de l´époque fondatrice du baptême du peuple russe, en 988, au siècle qui vit un tel épanouissement de la littérature et de la philosophie qu´on a pu parler, à son sujet, d´un siècle d´or.
A travers des textes qui, dans leur grande majorité, n´ont jamais été traduits en français, l´auteur laisse parler les martyrs, les spirituels affamés du Dieu vivant et de sa parole, les moines, les poètes et les thaumaturges de l´immense littérature russe. Il évoque aussi le père Alexandre Men, figure lumineuse de la foi russe au XXe siècle. Tous ont écrit le visage, le destin et le mystère du Christ de Dieu, Agneau immaculé et glorieux.
Au Christ, nous disent-ils, tout homme peut confier sa douleur et adresser sa demande de pardon. Et de Lui, il peut recevoir une parole vivante dans son lourd silence, et l´exaucement de son brûlant désir.
Y a-t-il un Christ russe ? A priori il n´y a pas davantage un Christ propre à la Russie qu´il n´y a de Christ rhénan ou catalan, romain ou byzantin.
Et pourtant, il n´est pas douteux qu´il existe une approche "plus spécifiquement russe" ; approche propre à la mentalité, aux traditions, à la culture d´un peuple dont Dostoïevski a écrit qu´il ne peut l´imaginer "séparé du Christ". Michel Evdokimov nous présente ici le Christ dans la littérature russe du Xe au XIXe siècle, c´est-à-dire de l´époque fondatrice du baptême du peuple russe, en 988, au siècle qui vit un tel épanouissement de la littérature et de la philosophie qu´on a pu parler, à son sujet, d´un siècle d´or.
A travers des textes qui, dans leur grande majorité, n´ont jamais été traduits en français, l´auteur laisse parler les martyrs, les spirituels affamés du Dieu vivant et de sa parole, les moines, les poètes et les thaumaturges de l´immense littérature russe. Il évoque aussi le père Alexandre Men, figure lumineuse de la foi russe au XXe siècle. Tous ont écrit le visage, le destin et le mystère du Christ de Dieu, Agneau immaculé et glorieux.
Au Christ, nous disent-ils, tout homme peut confier sa douleur et adresser sa demande de pardon. Et de Lui, il peut recevoir une parole vivante dans son lourd silence, et l´exaucement de son brûlant désir.