"Entre le Christ souffrant et le sourire illuminé de Bouddha, entre le sentiment d´angoisse et l´invitation à la sérénité, les attitudes face à la mort diffèrent, divergent souvent entre les civilisations. Et particulièrement entre le monde chinois et la culture occidentale.
Deux intellectuels, Tang Yi Jie et Xavier Le Pichon, ont accepté de confronter leurs vues sur ce thème essentiel de l´existence humaine. Pour le philosophe chinois, la mort est inscrite dès le début de la vie. A partir de son expérience personnelle, il tente de la réinscrire dans les sagesses traditionnelles comme le confucianisme et le taoïsme, à contre-courant du marxisme des dernières décennies. Géophysicien et professeur au Collège de France, Xavier Le Pichon choisit quant à lui de traiter du mystère de la mort dans une perspective chrétienne. A travers l´évocation sensible des derniers moments de ses parents, il partage son espérance dans la résurrection. Mais au-delà de ces deux approches, le souci est le même de rappeler que la mort est tout sauf simple destruction, de célébrer ce qu´elle porte digne, et, en quelque sorte, de beau."
"Entre le Christ souffrant et le sourire illuminé de Bouddha, entre le sentiment d´angoisse et l´invitation à la sérénité, les attitudes face à la mort diffèrent, divergent souvent entre les civilisations. Et particulièrement entre le monde chinois et la culture occidentale.
Deux intellectuels, Tang Yi Jie et Xavier Le Pichon, ont accepté de confronter leurs vues sur ce thème essentiel de l´existence humaine. Pour le philosophe chinois, la mort est inscrite dès le début de la vie. A partir de son expérience personnelle, il tente de la réinscrire dans les sagesses traditionnelles comme le confucianisme et le taoïsme, à contre-courant du marxisme des dernières décennies. Géophysicien et professeur au Collège de France, Xavier Le Pichon choisit quant à lui de traiter du mystère de la mort dans une perspective chrétienne. A travers l´évocation sensible des derniers moments de ses parents, il partage son espérance dans la résurrection. Mais au-delà de ces deux approches, le souci est le même de rappeler que la mort est tout sauf simple destruction, de célébrer ce qu´elle porte digne, et, en quelque sorte, de beau."