Les sources et les racines des Arts Martiaux. Dans le domaine particulier des Arts Martiaux, nombreux sont les ouvrages qui décrivent comment pratiquer. Plus rares sont ceux qui expliquent pourquoi pratiquer. Quarante cinq années de pratique et près d’une trentaine d’années d’enseignement ont incité Georges Charles à se poser cette question : Pourquoi pratiquer et que transmettre ? Et quelques autres. Le but essentiel de la pratique est-il d’apprendre, de savoir ou de pouvoir jeter quelqu’un par terre ou de casser des briques ? Doit-on se contenter d’une mise en scène qui glorifie la violence ou les pouvoirs occultes et qui rejette toute idée d’élévation vers un autre idéal ? Doit on laisser aux sectes le monopole des traditions orientales et du rituel ? Le pratiquant et l’enseignant doivent-ils se satisfaire d’un discours uniquement sportif basé sur la compétition ou l’obtention d’un grade hiérarchique de type pyramidal ? Est-il nécessaire d’être oriental pour se réaliser et aider d’autres à le faire ? La sagesse de la Chine antique peut-elle encore nous apporter quelque chose ? Le passé a-t-il encore un avenir ? Comment justifier ces pratiques, qui appartiennent désormais au patrimoine universel, autrement qu’en élargissant et en approfondissant le champ de la vision intérieure lié à ces « Arts Classiques du Tao ». Le « Rituel du Dragon » incite à ce voyage macrocosmique et microcosmique situant l’Etre Humain entre Terre et Ciel. Il incite au mouvement.