La théologie négative est une opération intellectuelle, la dernière qui, tout comme la prière, est mêlée au sentiment d´impuissance à saisir Dieu.
Elle est liée à la contemplation de Dieu par la nature, l´histoire, la Sainte Ecriture, par l´art, les dogmes et, en général, par tout ce qui se trouve à mi-chemin entre Dieu et nous, soit en tant que réalité extérieure, soit en tant que système de concepts et d´images symboliques. Etant donné que réalités, concepts ou images symboliques, d´une part, reflètent Dieu et, de l´autre, éveillent en nous l´évidence, ou le sentiment non explicite, que Dieu s´en distingue totalement, cette théologie incite à la négation de tous les attributs positifs que nous avons conférés à Dieu à partir d´eux.
Les médiations nous ouvrant une perspective vers Dieu, elles nous placent en même temps face à l´abîme infini de la réalité olivine que nous ne pouvons saisir par notre esprit et qui, en premier lieu, ne nous figure rien de ce que représentent les réalités créées, les concepts et les images symboliques. Mais, face à cet abîme, notre intelligence ne renonce pas encore à porter son regard sur les réalités, les concepts et les images symboliques.
Elle promène son regard de ces réalités vers l´abîme, constatant qu´elles ne lui offrent pas les moyens de le caractériser. Cherchant pour ainsi dire à sonder l´abîme à l´aune des créatures (le ce monde, c´est-à-dire par des propriétés, des images ou des concepts formés sur la base des êtres créés, l´intelligence constate qu´aucun de ces moyens n´est approprié. Elle les rejette alors tour à tour. La théologie négative est donc bien un exercice intellectuel qui examine le contenu des différentes données établies et des concepts au regard de l´abîme divin qu´il ressent en quelque sorte par la sensibilité, constatant qu´ils sont insuffisants.
La théologie négative est une opération intellectuelle, la dernière qui, tout comme la prière, est mêlée au sentiment d´impuissance à saisir Dieu.
Elle est liée à la contemplation de Dieu par la nature, l´histoire, la Sainte Ecriture, par l´art, les dogmes et, en général, par tout ce qui se trouve à mi-chemin entre Dieu et nous, soit en tant que réalité extérieure, soit en tant que système de concepts et d´images symboliques. Etant donné que réalités, concepts ou images symboliques, d´une part, reflètent Dieu et, de l´autre, éveillent en nous l´évidence, ou le sentiment non explicite, que Dieu s´en distingue totalement, cette théologie incite à la négation de tous les attributs positifs que nous avons conférés à Dieu à partir d´eux.
Les médiations nous ouvrant une perspective vers Dieu, elles nous placent en même temps face à l´abîme infini de la réalité olivine que nous ne pouvons saisir par notre esprit et qui, en premier lieu, ne nous figure rien de ce que représentent les réalités créées, les concepts et les images symboliques. Mais, face à cet abîme, notre intelligence ne renonce pas encore à porter son regard sur les réalités, les concepts et les images symboliques.
Elle promène son regard de ces réalités vers l´abîme, constatant qu´elles ne lui offrent pas les moyens de le caractériser. Cherchant pour ainsi dire à sonder l´abîme à l´aune des créatures (le ce monde, c´est-à-dire par des propriétés, des images ou des concepts formés sur la base des êtres créés, l´intelligence constate qu´aucun de ces moyens n´est approprié. Elle les rejette alors tour à tour. La théologie négative est donc bien un exercice intellectuel qui examine le contenu des différentes données établies et des concepts au regard de l´abîme divin qu´il ressent en quelque sorte par la sensibilité, constatant qu´ils sont insuffisants.