"L´ésotérisme a mauvaise presse dans le monde catholique. Pourtant, cette forme de pensée a connu une grande faveur dans certains milieux catholiques, pas toujours marginaux, depuis la Renaissance, et encore aujourd´hui, elle attire nombre de chrétiens. En outre, la pensée ésotérique a parfois profondément influencé, directement ou indirectement, des intellectuels et savants de diverses disciplines, particulièrement dans le domaine de l´histoire des religions. Toutefois, le discrédit souvent porté par la recherche universitaire sur ces courants, ainsi que le fort soupçon d´hétérodoxie à leur encontre, ont conduit la plupart des théologiens à s´en désintéresser ou à se contenter de jugements aussi approximatifs qu´a priori hostiles (à l´exception notable d´Henri de Lubac, Jean Daniélou ou Hans Urs von Balthasar).
« Ésotérisme et christianisme » entend donc réexaminer à nouveaux frais la question par trop négligée des rapports entre ésotérisme et christianisme, d´abord en étudiant les grandes étapes de la formation, d´une part, de la forme de pensée ésotérique dans le monde occidental depuis la Renaissance et, d´autre part, de la perception de cette pensée par les autorités catholiques ; ensuite en proposant, sur cette base, des critères d´évaluation théologique des ésotérismes qui se réclament du christianisme. Sont ainsi examinés : les « traditions secrètes des apôtres », la « philosophia perennis » renaissante et ses avatars, la magie, la kabbale chrétienne, la franc-maçonnerie, le spiritisme, l´occultisme, le théosophisme et l´école traditionnelle de l´ésotérisme. D´un point de vue proprement théologique, l´analyse porte essentiellement sur la nature et les modalités de l´expérience ésotérique et sur sa place dans la pluralité des religions, sans oublier les implications pastorales d´une telle démarche."
"L´ésotérisme a mauvaise presse dans le monde catholique. Pourtant, cette forme de pensée a connu une grande faveur dans certains milieux catholiques, pas toujours marginaux, depuis la Renaissance, et encore aujourd´hui, elle attire nombre de chrétiens. En outre, la pensée ésotérique a parfois profondément influencé, directement ou indirectement, des intellectuels et savants de diverses disciplines, particulièrement dans le domaine de l´histoire des religions. Toutefois, le discrédit souvent porté par la recherche universitaire sur ces courants, ainsi que le fort soupçon d´hétérodoxie à leur encontre, ont conduit la plupart des théologiens à s´en désintéresser ou à se contenter de jugements aussi approximatifs qu´a priori hostiles (à l´exception notable d´Henri de Lubac, Jean Daniélou ou Hans Urs von Balthasar).
« Ésotérisme et christianisme » entend donc réexaminer à nouveaux frais la question par trop négligée des rapports entre ésotérisme et christianisme, d´abord en étudiant les grandes étapes de la formation, d´une part, de la forme de pensée ésotérique dans le monde occidental depuis la Renaissance et, d´autre part, de la perception de cette pensée par les autorités catholiques ; ensuite en proposant, sur cette base, des critères d´évaluation théologique des ésotérismes qui se réclament du christianisme. Sont ainsi examinés : les « traditions secrètes des apôtres », la « philosophia perennis » renaissante et ses avatars, la magie, la kabbale chrétienne, la franc-maçonnerie, le spiritisme, l´occultisme, le théosophisme et l´école traditionnelle de l´ésotérisme. D´un point de vue proprement théologique, l´analyse porte essentiellement sur la nature et les modalités de l´expérience ésotérique et sur sa place dans la pluralité des religions, sans oublier les implications pastorales d´une telle démarche."