"L´oeuvre de Grégoire de Nysse, loin d’être un refus du « logos », offre à la pensée contemporaine la possibilité d’une véritable métamorphose. Repérant deux dimensions essentielles dans la pensée de Grégoire, la séparation radicale et absolue du créé et de l´incréé et le changement comme trait distinctif et constitutif du créé, Alain Durel tente d´exposer de cette pensée ce que nous en saisissons comme philosophie de l´image, du devenir et du désir, philosophie du langage, enfin, où adviennent de véritables métamorphoses de l´ontologie.
La théologie mystique de Grégoire de Nysse plonge ses racines dans le judaïsme (la « haggada » revisitée par Philon) et étend son feuillage ombragé jusqu´aux ermitages enneigés de la sainte Russie comme sur les pentes arides du mont Carmel. Elle pourrait faire luire notre obscurité postmoderne, et la faire luire de sa propre ténèbre lumineuse. La « mort de Dieu » est peut-être une Révélation, la Révélation du Dieu incompréhensible comme l´amour."
"L´oeuvre de Grégoire de Nysse, loin d’être un refus du « logos », offre à la pensée contemporaine la possibilité d’une véritable métamorphose. Repérant deux dimensions essentielles dans la pensée de Grégoire, la séparation radicale et absolue du créé et de l´incréé et le changement comme trait distinctif et constitutif du créé, Alain Durel tente d´exposer de cette pensée ce que nous en saisissons comme philosophie de l´image, du devenir et du désir, philosophie du langage, enfin, où adviennent de véritables métamorphoses de l´ontologie.
La théologie mystique de Grégoire de Nysse plonge ses racines dans le judaïsme (la « haggada » revisitée par Philon) et étend son feuillage ombragé jusqu´aux ermitages enneigés de la sainte Russie comme sur les pentes arides du mont Carmel. Elle pourrait faire luire notre obscurité postmoderne, et la faire luire de sa propre ténèbre lumineuse. La « mort de Dieu » est peut-être une Révélation, la Révélation du Dieu incompréhensible comme l´amour."