"actes de colloque, Luxembourg octobre 1999
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Les fêtes publiques constituent sans nul doute un thème privilégié pour l´étude des religions antiques. Jalonnant en abondance les calendriers et profondément enracinées dans la vie sociale ainsi que politique, elles sont censées, à un titre tout spécial, promouvoir entre les hommes et les dieux des relations harmonieuses. Le sentiment d´une présence divine y est généralement très vif et, en Grèce plus particulièrement, on y trouve souvent réunies en un ensemble organique les principales manifestations de la dévotion religieuse : valorisation d´un temps sacré lié au rythme des saisons et de lieux saints traditionnels où l´on se rend en procession, prières, libations et offrandes, sacrifices et banquets collectifs, musiques, hymnes et danses, à quoi s´ajoutent encore, suivant un usage qui n´a fait que s´amplifier, des jeux et des concours. Cette accumulation de gestes pieux, accomplis dans une ambiance euphorique et conviviale de détente, contribue à faire de ces célébrations festives des temps forts de la vie des cités.
Explorant ce thème d´une richesse quasi inépuisable, les quatorze études ici rassemblées forment un éventail très diversifié qui va des origines créto-mycéniennes de la religion grecque aux premiers siècles de notre ère, marqué par des conflits entre le culte impérial et le christianisme, en passant par les fêtes ancestrales qu´évoquent les poètes Homère ainsi que Pindare et par le renouveau qu´elles connaissent à la période hellénistique. Divers espaces du monde antique sont aussi parcourus, à commencer, certes, par la Grèce continentale et par Rome, mais en passant aussi par la Crète et par Chypre, par l´Asie Mineure où ont lieu des fêtes très particulières en l´honneur de Dionysos, par les rassemblements fédéraux qu´organisent les cités étrusques et par les cérémonies festives que l´on découvre dans les provinces romaines du centre de l´Europe.
Ces approches pluridisciplinaires font alterner des exposés au sujet très ciblé et des essais de sytnthèse, tandis qu´un article conclusif vise à projeter sur la notion de fête les lumières de l´histoire des religions et amorce au passage une comparaison entre fêtes grecques et fêtes romaines. Les différentes contributions sont riches de nombreuses références aux travaux modernes."
"actes de colloque, Luxembourg octobre 1999
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Les fêtes publiques constituent sans nul doute un thème privilégié pour l´étude des religions antiques. Jalonnant en abondance les calendriers et profondément enracinées dans la vie sociale ainsi que politique, elles sont censées, à un titre tout spécial, promouvoir entre les hommes et les dieux des relations harmonieuses. Le sentiment d´une présence divine y est généralement très vif et, en Grèce plus particulièrement, on y trouve souvent réunies en un ensemble organique les principales manifestations de la dévotion religieuse : valorisation d´un temps sacré lié au rythme des saisons et de lieux saints traditionnels où l´on se rend en procession, prières, libations et offrandes, sacrifices et banquets collectifs, musiques, hymnes et danses, à quoi s´ajoutent encore, suivant un usage qui n´a fait que s´amplifier, des jeux et des concours. Cette accumulation de gestes pieux, accomplis dans une ambiance euphorique et conviviale de détente, contribue à faire de ces célébrations festives des temps forts de la vie des cités.
Explorant ce thème d´une richesse quasi inépuisable, les quatorze études ici rassemblées forment un éventail très diversifié qui va des origines créto-mycéniennes de la religion grecque aux premiers siècles de notre ère, marqué par des conflits entre le culte impérial et le christianisme, en passant par les fêtes ancestrales qu´évoquent les poètes Homère ainsi que Pindare et par le renouveau qu´elles connaissent à la période hellénistique. Divers espaces du monde antique sont aussi parcourus, à commencer, certes, par la Grèce continentale et par Rome, mais en passant aussi par la Crète et par Chypre, par l´Asie Mineure où ont lieu des fêtes très particulières en l´honneur de Dionysos, par les rassemblements fédéraux qu´organisent les cités étrusques et par les cérémonies festives que l´on découvre dans les provinces romaines du centre de l´Europe.
Ces approches pluridisciplinaires font alterner des exposés au sujet très ciblé et des essais de sytnthèse, tandis qu´un article conclusif vise à projeter sur la notion de fête les lumières de l´histoire des religions et amorce au passage une comparaison entre fêtes grecques et fêtes romaines. Les différentes contributions sont riches de nombreuses références aux travaux modernes."