"Au XIXe siècle les chefs-d´oeuvre inconnus et les poètes maudits !
Lorsque Remy de Gourmont publie, en 1892, Le Latin mystique, il lui faut lancer une souscription tout juste suffisante pour éditer 126 exemplaires. L’ambition du ""cher vieux daim"" est de présenter, sous la forme d’une série d’études, huit cent ans de littérature latine oubliée, du IIIe siècle au XIIIe de Commodien de Gaza (IIIe siècle) à saint Bonaventure (1221-1274). En amateur et non en érudit, Gourmont souhaitait prouver qu´après Virgile (70-19), après Cicéron (106-43), après Claudien (Ve siècle après J.-C.), le dernier des écrivains latins que l´université française tolérait alors, la langue latine avait continué de vivre. L’ouvrage connut un sort parallèle à sa thèse : quelques années plus tard, et pour longtemps, Le Latin mystique trônait en bonne place parmi les livres fétiches de Léon Bloy, Blaise Cendrars, George Bataille ou Henry Miller.
Préface de : Joris-Karl Huysmans.
Avant-propos de Pierre Laurens.
Remy de Gourmont (1858-1915) travailla à la Bibliothèque Nationale (1881) avant d´en être révoqué suite à un pamphlet anti-nationaliste (Le Joujou patriotique 1891). Figurant au nombre des fondateurs du Mercure de France auquel il collabora pendant 25 ans, il participa aussi aux revues Vogue (symboliste, 1886) et l’Ymagier (A. Jarry, 1899).
Dans les littératures françaises, Remy de Gourmont est présenté comme l’un des tenants de l’école symboliste. Il est avant tout un éclectique : critique littéraire, romancier, journaliste, poète et dramaturge, Gourmont a laissé une oeuvre importante."
"Au XIXe siècle les chefs-d´oeuvre inconnus et les poètes maudits !
Lorsque Remy de Gourmont publie, en 1892, Le Latin mystique, il lui faut lancer une souscription tout juste suffisante pour éditer 126 exemplaires. L’ambition du ""cher vieux daim"" est de présenter, sous la forme d’une série d’études, huit cent ans de littérature latine oubliée, du IIIe siècle au XIIIe de Commodien de Gaza (IIIe siècle) à saint Bonaventure (1221-1274). En amateur et non en érudit, Gourmont souhaitait prouver qu´après Virgile (70-19), après Cicéron (106-43), après Claudien (Ve siècle après J.-C.), le dernier des écrivains latins que l´université française tolérait alors, la langue latine avait continué de vivre. L’ouvrage connut un sort parallèle à sa thèse : quelques années plus tard, et pour longtemps, Le Latin mystique trônait en bonne place parmi les livres fétiches de Léon Bloy, Blaise Cendrars, George Bataille ou Henry Miller.
Préface de : Joris-Karl Huysmans.
Avant-propos de Pierre Laurens.
Remy de Gourmont (1858-1915) travailla à la Bibliothèque Nationale (1881) avant d´en être révoqué suite à un pamphlet anti-nationaliste (Le Joujou patriotique 1891). Figurant au nombre des fondateurs du Mercure de France auquel il collabora pendant 25 ans, il participa aussi aux revues Vogue (symboliste, 1886) et l’Ymagier (A. Jarry, 1899).
Dans les littératures françaises, Remy de Gourmont est présenté comme l’un des tenants de l’école symboliste. Il est avant tout un éclectique : critique littéraire, romancier, journaliste, poète et dramaturge, Gourmont a laissé une oeuvre importante."