Jean Reuchlin naît en 1455 à Pforzheim. Il étudie le latin, le grec, l’hébreu, ainsi que le droit. Hôte de Laurent de Médicis, il se lie d’amitié avec Ficin, Landini, Politien, Pic de la Mirandole. Il est reçu par l’empereur Frédéric iii et par le futur empereur Maximilien ier. À partir de 1509, en défendant la littérature traditionnelle juive, Reuchlin est victime de multiples attaques qui culminent dans une citation à comparaître devant le tribunal de l’Inquisition. Ce n’est qu’en 1520 que l’affaire connaît pour lui un heureux dénouement. Il meurt en 1522.
Le De Verbo mirifico date de 1494. Reuchlin y relate, en trois livres, une discussion amicale qui s’étend sur trois jours et à laquelle participent trois personnes : le païen Sidonius, le juif Baruchias et le chrétien Capnion, qui n’est autre que Reuchlin lui-même. Le débat porte sur la notion de « science », sur les mots, noms ou paroles magiques, aux effets miraculeux, en particulier sur les mots hébreux sacrés, enfin sur les mystères du Verbe, de la Trinité, du Christ et du nom de Jésus.
On trouvera dans le De Verbo mirifico un témoignage révélé, c’est-à-dire revoilé, de la scientia perennis, appuyé d’une connaissance précise des textes des philosophes grecs, de la littérature cabalistique juive, des commentaires des Pères, et bien sûr des Saintes Écritures. Reuchlin cherche avant tout à mettre en évidence, d’une manière qui force l’admiration, l’unité profonde qui se dégage des différents types d’enseignements, d’écrits et d’écoles suscités par les Maîtres du savoir. On ne trouvera chez lui aucune trace de sectarisme, voire de christianisme faussement triomphateur. La vérité se trouve nécessairement partout où elle a été communiquée, quel qu’en soit le mode d’expression.
Jean Reuchlin naît en 1455 à Pforzheim. Il étudie le latin, le grec, l’hébreu, ainsi que le droit. Hôte de Laurent de Médicis, il se lie d’amitié avec Ficin, Landini, Politien, Pic de la Mirandole. Il est reçu par l’empereur Frédéric iii et par le futur empereur Maximilien ier. À partir de 1509, en défendant la littérature traditionnelle juive, Reuchlin est victime de multiples attaques qui culminent dans une citation à comparaître devant le tribunal de l’Inquisition. Ce n’est qu’en 1520 que l’affaire connaît pour lui un heureux dénouement. Il meurt en 1522.
Le De Verbo mirifico date de 1494. Reuchlin y relate, en trois livres, une discussion amicale qui s’étend sur trois jours et à laquelle participent trois personnes : le païen Sidonius, le juif Baruchias et le chrétien Capnion, qui n’est autre que Reuchlin lui-même. Le débat porte sur la notion de « science », sur les mots, noms ou paroles magiques, aux effets miraculeux, en particulier sur les mots hébreux sacrés, enfin sur les mystères du Verbe, de la Trinité, du Christ et du nom de Jésus.
On trouvera dans le De Verbo mirifico un témoignage révélé, c’est-à-dire revoilé, de la scientia perennis, appuyé d’une connaissance précise des textes des philosophes grecs, de la littérature cabalistique juive, des commentaires des Pères, et bien sûr des Saintes Écritures. Reuchlin cherche avant tout à mettre en évidence, d’une manière qui force l’admiration, l’unité profonde qui se dégage des différents types d’enseignements, d’écrits et d’écoles suscités par les Maîtres du savoir. On ne trouvera chez lui aucune trace de sectarisme, voire de christianisme faussement triomphateur. La vérité se trouve nécessairement partout où elle a été communiquée, quel qu’en soit le mode d’expression.