Les commentaires sur le grand Homère sont légion, cependant très inégaux en qualité. Les débordements littéraires et superficiels ont achevé de transformer jusqu’à nos jours sa momie pour en faire le splendide ornement de salon que nous connaissons.
Selon Anatole France, « à l’heure actuelle, nous n’entendons pas un seul vers de l’Iliade [...] dans le sens qui y était attaché primitivement ». Qui se souvient encore de la définition de Rabelais : « Homère, père de toute philosophie » ?
« Il faut donc envisager dans les ouvrages d’Homère [...] un sens hiéroglyphique ou allégorique, qui voile les plus grands secrets de la physique et de la nature. Les seuls philosophes naturalistes, et ceux qui sont au fait de la science hermétique par théorie bien méditée, ou par pratique, sont en état de le comprendre. Ils admirent dans ses ouvrages mille choses qui les frappent et les saisissent d’admiration, pendant que les autres les passent et n’en sont point touchés. » (A.-J. Pernety)
Seul est habilité à commenter valablement le texte d’Homère celui qui a saisi la vérité cachée derrière les dires menteurs de sa mythologie.
« Il s’agit le plus souvent d’un enseignement d’ordre physique, et Proclus, définissant l’interprétation allégorique, déclare que “l’on y fait des phénomènes physiques l’objet dernier des significations cachées dans les mythes”. Mais la théologie y trouve aussi sa place. » (J. Pépin)
Le lecteur trouvera, dans le présent ouvrage, un très large éventail des commentaires les plus intéressants sur l’œuvre d’Homère, principalement orientés vers le sens physique et théologique de ses poèmes.
En empruntant à Porphyre, pour intituler ce florilège, l’expression « questions homériques », nous entendons lui rendre son titre de noblesse. Il ne s’agit pas tant de savoir si l’Iliade et l’Odyssée sont l’œuvre d’un seul poète ou de plusieurs, ni si le nom d’Homère s’applique à un personnage historiquement existant ou non, que de percevoir l’intention de l’auteur dans tel vers ou tel passage.
Les commentaires sur le grand Homère sont légion, cependant très inégaux en qualité. Les débordements littéraires et superficiels ont achevé de transformer jusqu’à nos jours sa momie pour en faire le splendide ornement de salon que nous connaissons.
Selon Anatole France, « à l’heure actuelle, nous n’entendons pas un seul vers de l’Iliade [...] dans le sens qui y était attaché primitivement ». Qui se souvient encore de la définition de Rabelais : « Homère, père de toute philosophie » ?
« Il faut donc envisager dans les ouvrages d’Homère [...] un sens hiéroglyphique ou allégorique, qui voile les plus grands secrets de la physique et de la nature. Les seuls philosophes naturalistes, et ceux qui sont au fait de la science hermétique par théorie bien méditée, ou par pratique, sont en état de le comprendre. Ils admirent dans ses ouvrages mille choses qui les frappent et les saisissent d’admiration, pendant que les autres les passent et n’en sont point touchés. » (A.-J. Pernety)
Seul est habilité à commenter valablement le texte d’Homère celui qui a saisi la vérité cachée derrière les dires menteurs de sa mythologie.
« Il s’agit le plus souvent d’un enseignement d’ordre physique, et Proclus, définissant l’interprétation allégorique, déclare que “l’on y fait des phénomènes physiques l’objet dernier des significations cachées dans les mythes”. Mais la théologie y trouve aussi sa place. » (J. Pépin)
Le lecteur trouvera, dans le présent ouvrage, un très large éventail des commentaires les plus intéressants sur l’œuvre d’Homère, principalement orientés vers le sens physique et théologique de ses poèmes.
En empruntant à Porphyre, pour intituler ce florilège, l’expression « questions homériques », nous entendons lui rendre son titre de noblesse. Il ne s’agit pas tant de savoir si l’Iliade et l’Odyssée sont l’œuvre d’un seul poète ou de plusieurs, ni si le nom d’Homère s’applique à un personnage historiquement existant ou non, que de percevoir l’intention de l’auteur dans tel vers ou tel passage.