Il n’a jamais été consacré d’étude particulière à la doctrine et aux rites du sacrifice dans la tradition celtique. On s’est généralement contenté de répéter le généralités colportées par les auteurs anciens sur la barbarie des Celtes et la cruauté des rites druidiques. La christiannisation a fait disparaître, avec des moyens différents mais pour des raisons comparables, aussi bien en Gaule qu’en Irlande et en Bretagne insulaire, la plupart des témoignages relatifs aux sacrifices. Il nous reste des indices ou quelques preuves involontaires à extraire des textes antiques ou des récits irlandais et gallois médiévaux, sacrifice du cheval ou du taureau, oblation végétale ou libation d’une boisson quelconque, le sacrifice humain étant d’une extrême rareté. Le présent ouvrage étudie le sacrifice, ses rites, ses techniques et sa doctrine comme une nécessité religieuse absolue qui, bien au-delà de l’Antiquité, a perduré dans le christiannisme avec le sacrifice du Christ sur la croix et le sacrement de l’Eucharistie.
Il n’a jamais été consacré d’étude particulière à la doctrine et aux rites du sacrifice dans la tradition celtique. On s’est généralement contenté de répéter le généralités colportées par les auteurs anciens sur la barbarie des Celtes et la cruauté des rites druidiques. La christiannisation a fait disparaître, avec des moyens différents mais pour des raisons comparables, aussi bien en Gaule qu’en Irlande et en Bretagne insulaire, la plupart des témoignages relatifs aux sacrifices. Il nous reste des indices ou quelques preuves involontaires à extraire des textes antiques ou des récits irlandais et gallois médiévaux, sacrifice du cheval ou du taureau, oblation végétale ou libation d’une boisson quelconque, le sacrifice humain étant d’une extrême rareté. Le présent ouvrage étudie le sacrifice, ses rites, ses techniques et sa doctrine comme une nécessité religieuse absolue qui, bien au-delà de l’Antiquité, a perduré dans le christiannisme avec le sacrifice du Christ sur la croix et le sacrement de l’Eucharistie.