De l´anonyme le plus discret au professeur le plus admiré, nombre d´entre nous cherche son quart d´heure de gloire. Ce penchant, exposé, exploité et nourri par la présence des médias et des réseaux sociaux dans notre quotidien devient un phénomène de société majeur. Quelle est l´origine de ce besoin de visibilité, de cette quête insatiable de notoriété, de cette soif inextinguible de reconnaissance ? Après quoi court ce monde qui tourne autour de la popularité ?
Pour répondre à ces questions, Elsa Godart en appelle à la philosophie. Elle sonde les caractéristiques typiques d´une époque exhibitionniste et développe l´idée selon laquelle cette quête de célébrité, et plus largement de « reconnaissance », cache le vide de nos vies, nos manques-à-être, nos absences, nos vacuités, nos disparitions, nos oublis et nos contresens. Mais plutôt que de chercher à exister à tout prix, ne serait-il pas temps de recommencer à vivre ?
De l´anonyme le plus discret au professeur le plus admiré, nombre d´entre nous cherche son quart d´heure de gloire. Ce penchant, exposé, exploité et nourri par la présence des médias et des réseaux sociaux dans notre quotidien devient un phénomène de société majeur. Quelle est l´origine de ce besoin de visibilité, de cette quête insatiable de notoriété, de cette soif inextinguible de reconnaissance ? Après quoi court ce monde qui tourne autour de la popularité ?
Pour répondre à ces questions, Elsa Godart en appelle à la philosophie. Elle sonde les caractéristiques typiques d´une époque exhibitionniste et développe l´idée selon laquelle cette quête de célébrité, et plus largement de « reconnaissance », cache le vide de nos vies, nos manques-à-être, nos absences, nos vacuités, nos disparitions, nos oublis et nos contresens. Mais plutôt que de chercher à exister à tout prix, ne serait-il pas temps de recommencer à vivre ?