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TAULER Jean Le Livre des Amis de Dieu, ou les Institutions divines Librairie Eklectic

Le Livre des Amis de Dieu, ou les Institutions divines

Auteur : TAULER Jean
Editeur : ARFUYEN         collection : Ombre
Nombre de pages : 280
Date de parution : 11/01/2011
Forme : Livre ISBN : 9782845901568
ARFUY128

NEUF habituellement en stock
Prix : 18.50€

2011 marque le 650° anniversaire de la mort du grand mystique dominicain Jean Tauler (né et mort à Strasbourg,  1300-1361). Disciple direct de Maître Eckhart mais aussi lui-même inspirateur du banquier Rulman Merswin, il se situe à la charnière de deux mouvements majeurs : la mystique rhéno-flamande et le mouvement des Amis de Dieu.
     Si la mystique rhéno-flamande – illustrée par les noms de Maître Eckhart (1260-1328), Henri Suso (1295-1366), Jean de Ruysbroeck (1293-1381) et Tauler lui-même – est aujourd’hui de mieux en mieux connue, le mouvement des Amis de Dieu – illustré par les œuvres de Rulman Merswin (1307-1382), de l’Ami de Dieu de l’Oberland (XIV° s.) et par les Institutiones réunies et publiées par Surius (1523-1578) – reste aujourd’hui presque entièrement à découvrir.
     Il s’agit d’un mouvement de laïcs, très critique par rapport à la société de son temps, animé d’une profonde méfiance vis-à-vis des clercs et prônant une vie intégralement évangélique. Ces caractéristiques en feront l’inspirateur direct de la Réforme. Malgré des travaux précurseurs, comme le livre de Bernard Gorceix,  Amis de Dieu dans l’Allemagne du XIV° siècle (1984), aucun texte du mouvement des Amis de Dieu n’est aujourd’hui accessible en français.
     L’œuvre complète de Tauler en latin est éditée à Cologne en 1548. Laurent Surius, moine à la Chartreuse de Cologne, travaille sur la base de l’édition allemande réalisée en 1543 par le jésuite saint Pierre Canisius. Y figurent en bonne place les Institutiones divinae ou Enseignements divins de l’Illuminé Docteur Jean Tauler. Parmi ces textes, certains sont explicitement attribués à Maître Eckhart et Henri Suso, mais aussi à Eckhart le Jeune, Henri de Louvain et d’autres auteurs rhénans. Bien plus que l’ouvrage d’un seul auteur les Institutiones sont ainsi d’emblée présentées, sous l’autorité incontestable de Tauler comme un véritable « Livre des Amis de Dieu ».
     Plusieurs fois éditées en latin, mais aussi traduites en français, en italien et en espagnol, ces « Institutions » deviennent une source d’inspiration majeure pour Thérèse d’Avila et Jean de la Croix, pour Angelus Silesius et la mystique germanique, mais aussi pour Pierre de Bérulle et l’École française de spiritualité. Elles représentent, bien plus que les Sermons, l’élément essentiel de l’essor et de l’influence de la mystique rhénane dans toute l’Europe. C’est grâce à aux « Institutions » que l’influence de l’œuvre d’Eckhart, pratiquement mise à l’index, pourra ainsi survivre et rayonner.
     Le texte ici présenté reprend la traduction intégrale du texte latin des Institutiones par le Père E.-P. Noël, dominicain. Le titre traditionnel de l’ouvrage en français, les « Institutions » a changé de sens dans notre langue et ne renvoie plus au sans du mot latin Institutiones, c’est-à-dire : les « enseignements », les « doctrines ». D’où l’option prise d’un sur-titre.


2011 marque le 650° anniversaire de la mort du grand mystique dominicain Jean Tauler (né et mort à Strasbourg,  1300-1361). Disciple direct de Maître Eckhart mais aussi lui-même inspirateur du banquier Rulman Merswin, il se situe à la charnière de deux mouvements majeurs : la mystique rhéno-flamande et le mouvement des Amis de Dieu.
     Si la mystique rhéno-flamande – illustrée par les noms de Maître Eckhart (1260-1328), Henri Suso (1295-1366), Jean de Ruysbroeck (1293-1381) et Tauler lui-même – est aujourd’hui de mieux en mieux connue, le mouvement des Amis de Dieu – illustré par les œuvres de Rulman Merswin (1307-1382), de l’Ami de Dieu de l’Oberland (XIV° s.) et par les Institutiones réunies et publiées par Surius (1523-1578) – reste aujourd’hui presque entièrement à découvrir.
     Il s’agit d’un mouvement de laïcs, très critique par rapport à la société de son temps, animé d’une profonde méfiance vis-à-vis des clercs et prônant une vie intégralement évangélique. Ces caractéristiques en feront l’inspirateur direct de la Réforme. Malgré des travaux précurseurs, comme le livre de Bernard Gorceix,  Amis de Dieu dans l’Allemagne du XIV° siècle (1984), aucun texte du mouvement des Amis de Dieu n’est aujourd’hui accessible en français.
     L’œuvre complète de Tauler en latin est éditée à Cologne en 1548. Laurent Surius, moine à la Chartreuse de Cologne, travaille sur la base de l’édition allemande réalisée en 1543 par le jésuite saint Pierre Canisius. Y figurent en bonne place les Institutiones divinae ou Enseignements divins de l’Illuminé Docteur Jean Tauler. Parmi ces textes, certains sont explicitement attribués à Maître Eckhart et Henri Suso, mais aussi à Eckhart le Jeune, Henri de Louvain et d’autres auteurs rhénans. Bien plus que l’ouvrage d’un seul auteur les Institutiones sont ainsi d’emblée présentées, sous l’autorité incontestable de Tauler comme un véritable « Livre des Amis de Dieu ».
     Plusieurs fois éditées en latin, mais aussi traduites en français, en italien et en espagnol, ces « Institutions » deviennent une source d’inspiration majeure pour Thérèse d’Avila et Jean de la Croix, pour Angelus Silesius et la mystique germanique, mais aussi pour Pierre de Bérulle et l’École française de spiritualité. Elles représentent, bien plus que les Sermons, l’élément essentiel de l’essor et de l’influence de la mystique rhénane dans toute l’Europe. C’est grâce à aux « Institutions » que l’influence de l’œuvre d’Eckhart, pratiquement mise à l’index, pourra ainsi survivre et rayonner.
     Le texte ici présenté reprend la traduction intégrale du texte latin des Institutiones par le Père E.-P. Noël, dominicain. Le titre traditionnel de l’ouvrage en français, les « Institutions » a changé de sens dans notre langue et ne renvoie plus au sans du mot latin Institutiones, c’est-à-dire : les « enseignements », les « doctrines ». D’où l’option prise d’un sur-titre.