"Pour la troisième fois en un siècle, cet ouvrage devenu rare reparaît enfin à l´initiative de Francis Laget qui le présente aux lecteurs, accompagné de quatre textes complé-mentaires : deux de Grillot de Givry lui-même (dont l´un introduit par Marcel Clavelle), un autre dudit Marcel Clavelle, et le quatrième, très pertinent, de René Guénon qui se penche sur le « remarquable article de M. Grillot de Givry sur les lieux de pèlerinages ».
Il faut noter qu´en 1922, René Guénon, prenant la direction du Voile d´Isis, n´avait souhaité garder comme collaborateurs de la revue destinée à devenir les Études Traditionnelles, que Grillot de Givry et Tamos (Georges-Auguste Thomas).
Lourdes fut conçu comme le premier volet d´un ensemble de huit ""villes initiatiques"" se rapportant à une ""géographie sacrée"", expression que Grillot de Givry n´utilise pas, mais que René Guénon définira avec précision, lui assurant ainsi une propagation considérable.
Cette étude, très riche en doctrine et en références traditionnelles - catholiques tant au sens strict que dans leur dimension ""universelle""- ne se situe donc pas sur le plan ex-clusivement religieux : « d´emblée elle le transcende et se place sur celui du ""Sacré"" et de l´ésotérisme. Le domaine simplement chrétien est toujours replacé dans une perspective de ""l´unité transcendante des Traditions"" [...] sans que le contenu théolo-gique chrétien ne soit jamais ni nié ni contredit.[...] D´où résulte la reconnaissance implicite d´un ""ésotérisme chrétien"", dont Louis Charbonneau-Lassay sera le premier à en faire état dans ses études de la revue Regnabit, environ vingt-cinq ans plus tard. »"
"Pour la troisième fois en un siècle, cet ouvrage devenu rare reparaît enfin à l´initiative de Francis Laget qui le présente aux lecteurs, accompagné de quatre textes complé-mentaires : deux de Grillot de Givry lui-même (dont l´un introduit par Marcel Clavelle), un autre dudit Marcel Clavelle, et le quatrième, très pertinent, de René Guénon qui se penche sur le « remarquable article de M. Grillot de Givry sur les lieux de pèlerinages ».
Il faut noter qu´en 1922, René Guénon, prenant la direction du Voile d´Isis, n´avait souhaité garder comme collaborateurs de la revue destinée à devenir les Études Traditionnelles, que Grillot de Givry et Tamos (Georges-Auguste Thomas).
Lourdes fut conçu comme le premier volet d´un ensemble de huit ""villes initiatiques"" se rapportant à une ""géographie sacrée"", expression que Grillot de Givry n´utilise pas, mais que René Guénon définira avec précision, lui assurant ainsi une propagation considérable.
Cette étude, très riche en doctrine et en références traditionnelles - catholiques tant au sens strict que dans leur dimension ""universelle""- ne se situe donc pas sur le plan ex-clusivement religieux : « d´emblée elle le transcende et se place sur celui du ""Sacré"" et de l´ésotérisme. Le domaine simplement chrétien est toujours replacé dans une perspective de ""l´unité transcendante des Traditions"" [...] sans que le contenu théolo-gique chrétien ne soit jamais ni nié ni contredit.[...] D´où résulte la reconnaissance implicite d´un ""ésotérisme chrétien"", dont Louis Charbonneau-Lassay sera le premier à en faire état dans ses études de la revue Regnabit, environ vingt-cinq ans plus tard. »"