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COMTE-SPONVILLE André Le sexe ni la mort. trois essais sur l´amour et la sexualité Librairie Eklectic

Le sexe ni la mort. trois essais sur l´amour et la sexualité

Auteur : COMTE-SPONVILLE André
Editeur : LIVRE DE POCHE (LE)
Nombre de pages : 412
Date de parution : 15/01/2014
Forme : Livre de poche ISBN : 9782253194132
AM964

NEUF Normalement disponible sur commande
Prix : 8.20€

« Le soleil ni la mort ne se peuvent regarder fixement », écrit La Rochefoucauld. Cela fait au moins une différence avec le sexe : le regarder fixement, voilà ce que peu d´hommes et de femmes, de nos jours, s´interdisent ou redoutent. Pourquoi, s´agissant de sexualité, est-ce pourtant cette formule qui m´est venue, jusqu´à me fournir, ou peu s´en faut, mon titre ? Peut-être parce que l´essentiel, ici aussi, échappe au regard, ou l´aveugle, tout en continuant de le fasciner. Le sexe est un soleil ; l´amour, qui en vient, s´y réchauffe ou s´y consume. 
Les mortels, disaient les Anciens pour distinguer les hommes des animaux et des dieux. Nous pourrions, tout autant, nous nommer les amants : non parce que nous serions les seuls à avoir des rapports sexuels, ni à aimer, mais parce que le sexe et l´amour, pour nous, sont des problèmes, qu´il faut affronter ou surmonter, sans les confondre ni les réduire l´un à l´autre. Cela définit au moins une partie de notre humanité : l´homme est un animal érotique. » André. Comte-Sponville.


« Le soleil ni la mort ne se peuvent regarder fixement », écrit La Rochefoucauld. Cela fait au moins une différence avec le sexe : le regarder fixement, voilà ce que peu d´hommes et de femmes, de nos jours, s´interdisent ou redoutent. Pourquoi, s´agissant de sexualité, est-ce pourtant cette formule qui m´est venue, jusqu´à me fournir, ou peu s´en faut, mon titre ? Peut-être parce que l´essentiel, ici aussi, échappe au regard, ou l´aveugle, tout en continuant de le fasciner. Le sexe est un soleil ; l´amour, qui en vient, s´y réchauffe ou s´y consume. 
Les mortels, disaient les Anciens pour distinguer les hommes des animaux et des dieux. Nous pourrions, tout autant, nous nommer les amants : non parce que nous serions les seuls à avoir des rapports sexuels, ni à aimer, mais parce que le sexe et l´amour, pour nous, sont des problèmes, qu´il faut affronter ou surmonter, sans les confondre ni les réduire l´un à l´autre. Cela définit au moins une partie de notre humanité : l´homme est un animal érotique. » André. Comte-Sponville.