Il y a deux façons de voyager : se distraire, « faire du tourisme », et n’en rien retenir, ou cueillir en chaque lieu visité un enseignement, authentiquement « initiatique » celui-là, capable de nous transformer de l’intérieur et de nous faire entrevoir un autre degré de conscience. C’est cette seconde voie que Jean Biès a choisie, et à laquelle il nous convie à travers des paysages, des personnages, des moments singuliers : autant de supports de rêverie ou de méditation, dont l’humour n’est pas absent ; autant de choses vues ou vécues dont il fait l’« amplification ». Tout en nous conduisant alternativement en Orient, l’Inde surtout, et en divers pays d’Europe, il se laisse éclairer et vivifier, au long de ses cheminements, par le souvenir des grandes traditions spirituelles : hébraïque, chrétienne et soufie, indo-bouddhiste et taoïste. Feignant l’école buissonnière, Jean Biès suit en réalité un fil conducteur précis : l’alchimie de l’ombre et de la lumière, la quête des conciliations d’opposés, diversement retrouvées en filigrane à chaque étape, cette sagesse des complémentaires qui donne sens à nos destinées, et reflète ici-bas notre vraie patrie.
Il y a deux façons de voyager : se distraire, « faire du tourisme », et n’en rien retenir, ou cueillir en chaque lieu visité un enseignement, authentiquement « initiatique » celui-là, capable de nous transformer de l’intérieur et de nous faire entrevoir un autre degré de conscience. C’est cette seconde voie que Jean Biès a choisie, et à laquelle il nous convie à travers des paysages, des personnages, des moments singuliers : autant de supports de rêverie ou de méditation, dont l’humour n’est pas absent ; autant de choses vues ou vécues dont il fait l’« amplification ». Tout en nous conduisant alternativement en Orient, l’Inde surtout, et en divers pays d’Europe, il se laisse éclairer et vivifier, au long de ses cheminements, par le souvenir des grandes traditions spirituelles : hébraïque, chrétienne et soufie, indo-bouddhiste et taoïste. Feignant l’école buissonnière, Jean Biès suit en réalité un fil conducteur précis : l’alchimie de l’ombre et de la lumière, la quête des conciliations d’opposés, diversement retrouvées en filigrane à chaque étape, cette sagesse des complémentaires qui donne sens à nos destinées, et reflète ici-bas notre vraie patrie.