Paru en 2006 aux éditions World Wisdom (Boston), ce livre est un livre précieux.
Les ouvrages sur le bouddhisme ne manquent pas, mais ceux qui sont consacrés à la méditation bouddhique sont peu nombreux, alors que celle-ci est le coeur de la pratique de la voie bouddhique. Il est vrai que l’essentiel est souvent transmis oralement, et que l’on ne trouve pas par écrit et en détail l’enseignement d’un maître, encore moins, comme c’est le cas ici, l’enseignement de la technique reine du bouddhisme originel (si l’on en croit les textes), le dhyâna (ou jhâna en pâli), curieusement ignorée de la plupart des manuels de méditation contemporains, et à propos de laquelle circulent de nombreuses idées fausses.
Cet ouvrage de référence décrit donc, sans ménager ni les détails, ni l’humour, ni les historiettes édifiantes, une méthode progressive qui permet d’aborder la méditation jhâna telle que la conçoit le bouddhisme Theravâda, école adepte d’une « religion sans dieu », et dont le seul « livre sacré », aux dires de l’auteur, est l’expérience méditative elle-même. Ce livre s’adresse tant aux débutants qu’aux méditants confirmés.
Chacun y trouvera aussi bien des conseils et des recommandations utiles (dans la première partie du livre), qu’une perspective de la voie bouddhique selon e Theravâda dans toute sa profondeur métaphysique (dans la seconde partie). Le mode de pensée et d’écriture d’Ajahn Brahm, précis, rationnel, pragmatique, et en même temps vivant et non dépourvu d’humour, est très adapté aux Occidentaux. à la fois érudit et pratiquant de très haut niveau, Ajahn Brahm a fréquemment recours aux comparaisons éclairantes.
Il évite délibérément le syncrétisme simpliste pour rester dans la droite ligne du Theravâda, héritier de la rigueur et de la richesse de ce qui fut probablement le Dharma originel (si l’on en croit les Theravâdins)
Paru en 2006 aux éditions World Wisdom (Boston), ce livre est un livre précieux.
Les ouvrages sur le bouddhisme ne manquent pas, mais ceux qui sont consacrés à la méditation bouddhique sont peu nombreux, alors que celle-ci est le coeur de la pratique de la voie bouddhique. Il est vrai que l’essentiel est souvent transmis oralement, et que l’on ne trouve pas par écrit et en détail l’enseignement d’un maître, encore moins, comme c’est le cas ici, l’enseignement de la technique reine du bouddhisme originel (si l’on en croit les textes), le dhyâna (ou jhâna en pâli), curieusement ignorée de la plupart des manuels de méditation contemporains, et à propos de laquelle circulent de nombreuses idées fausses.
Cet ouvrage de référence décrit donc, sans ménager ni les détails, ni l’humour, ni les historiettes édifiantes, une méthode progressive qui permet d’aborder la méditation jhâna telle que la conçoit le bouddhisme Theravâda, école adepte d’une « religion sans dieu », et dont le seul « livre sacré », aux dires de l’auteur, est l’expérience méditative elle-même. Ce livre s’adresse tant aux débutants qu’aux méditants confirmés.
Chacun y trouvera aussi bien des conseils et des recommandations utiles (dans la première partie du livre), qu’une perspective de la voie bouddhique selon e Theravâda dans toute sa profondeur métaphysique (dans la seconde partie). Le mode de pensée et d’écriture d’Ajahn Brahm, précis, rationnel, pragmatique, et en même temps vivant et non dépourvu d’humour, est très adapté aux Occidentaux. à la fois érudit et pratiquant de très haut niveau, Ajahn Brahm a fréquemment recours aux comparaisons éclairantes.
Il évite délibérément le syncrétisme simpliste pour rester dans la droite ligne du Theravâda, héritier de la rigueur et de la richesse de ce qui fut probablement le Dharma originel (si l’on en croit les Theravâdins)