Actes des colloques organisés à Damas (octobre 2008) et à Strasbourg (mai 2009) autour de l’Emir Abd el-Kader.
Présentation :
« Rendre Dieu à l’homme et l’homme à Dieu » : cette qualité que Lamartine reconnaissait au prophète Muhammad s’applique, sans surprise, à Abdel-Kader (m. 1883). Les soufis expriment cela à leur manière : seul l’être humain ancré à la fois dans l’Unicité et dans la multiplicité est susceptible d’avoir une vision intégrale de la réalité.
Eviter le double écueil d’une tradition sclérosée et d’une modernité dépourvue d’âme : Abd el-Kader a pressenti de façon précoce cet enjeu, propre à toute époque mais qui apparaît comme démultiplié de nos jours. Opposer l’une et l’autre ne peut que générer une conscience schizophrénique, à l’origine des intégrismes religieux ou laïques que nous connaissons.
Pour Abd el-Kader, la tradition spirituelle authentique ne peut être vivifiée qu’en s’actualisant dans l’ici et maintenant, en assumant les réalités sans cesse renouvelées du temps et du lieu.
Les textes présentés dans cet ouvrage sont issus de deux colloques organisés à Damas (octobre 2008) et à Strasbourg (mai 2009). Ils reflètent différents aspects de la vie et de l’oeuvre d’un spirituel des temps modernes, qui a incarné cet équilibre délicat et est devenu, selon l’adage soufi, le « fils de son époque » (ibn waqtihi).
Actes des colloques organisés à Damas (octobre 2008) et à Strasbourg (mai 2009) autour de l’Emir Abd el-Kader.
Présentation :
« Rendre Dieu à l’homme et l’homme à Dieu » : cette qualité que Lamartine reconnaissait au prophète Muhammad s’applique, sans surprise, à Abdel-Kader (m. 1883). Les soufis expriment cela à leur manière : seul l’être humain ancré à la fois dans l’Unicité et dans la multiplicité est susceptible d’avoir une vision intégrale de la réalité.
Eviter le double écueil d’une tradition sclérosée et d’une modernité dépourvue d’âme : Abd el-Kader a pressenti de façon précoce cet enjeu, propre à toute époque mais qui apparaît comme démultiplié de nos jours. Opposer l’une et l’autre ne peut que générer une conscience schizophrénique, à l’origine des intégrismes religieux ou laïques que nous connaissons.
Pour Abd el-Kader, la tradition spirituelle authentique ne peut être vivifiée qu’en s’actualisant dans l’ici et maintenant, en assumant les réalités sans cesse renouvelées du temps et du lieu.
Les textes présentés dans cet ouvrage sont issus de deux colloques organisés à Damas (octobre 2008) et à Strasbourg (mai 2009). Ils reflètent différents aspects de la vie et de l’oeuvre d’un spirituel des temps modernes, qui a incarné cet équilibre délicat et est devenu, selon l’adage soufi, le « fils de son époque » (ibn waqtihi).