Pour répondre à la question "qui suis-je ? ", nous ne cessons de raconter des histoires. Et parmi celles-ci, il y a nos liens à un animal, un arbre, une rivière ou des matières. Dire je, c´est exprimer combien nous sommes reliés à la nature par d´innombrables capillarités secrètes. Jean-Philippe Pierron mène l´enquête auprès de philosophes et penseurs de l´écologie. Souvent, la rencontre d´un animal ou d´un paysage a été le catalyseur de leur engagement, comme si une brèche poétique et sensible s´était ouverte en eux, permettant une nouvelle manière de se penser, d´agir et de sentir, comme si elle avait inauguré un style d´engagement, vivant humain parmi les vivants.
Partant de ces constats, il invite chacun à faire retour poétiquement sur sa propre expérience, mettant au jour la dimension écobiographique de sa vie. Il interroge les conditions sociales et culturelles qui empêchent d´ordinaire de les évoquer, y trouvant une des raisons de la crise de nos liens avec la nature. Cet ouvrage travaille à l´expression des prémisses d´une transformation radicale, en vue de relations plus équilibrées et vivantes avec la nature.
Notre culture occidentale moderne s´est évertuée à effacer nos liens à la nature, à nos milieux de vie, à des animaux, des arbres, une rivière ou une montagne. Nous en avons dénié l´importance mais ils resurgissent à la moindre occasion sans même que nous nous en rendions compte. " Quel temps fait-il ? " devient ainsi "la" question fondamentale qui prouve notre attachement inconscient au monde et l´importance qu´a le ciel sur nos climats intérieurs.
Jean-Philippe Pierron nous emmène sur la piste philosophique de quelques personnages historiques et grands penseurs afin de comprendre comment ils ont pu, eux, prendre conscience de l´importance de ces liens et les intégrer dans leurs systèmes philosophiques.
Jean-Philippe Pierron, philosophe, enseigne à l´université de Bourgogne. Il a passé son enfance dans les Vosges et s´en souvient. Travaillant à la dimension poétique de l´action humaine mobilisée en écologie, il cherche à valoriser la portée éthique et politique des expériences de nature en première personne.
Pour répondre à la question "qui suis-je ? ", nous ne cessons de raconter des histoires. Et parmi celles-ci, il y a nos liens à un animal, un arbre, une rivière ou des matières. Dire je, c´est exprimer combien nous sommes reliés à la nature par d´innombrables capillarités secrètes. Jean-Philippe Pierron mène l´enquête auprès de philosophes et penseurs de l´écologie. Souvent, la rencontre d´un animal ou d´un paysage a été le catalyseur de leur engagement, comme si une brèche poétique et sensible s´était ouverte en eux, permettant une nouvelle manière de se penser, d´agir et de sentir, comme si elle avait inauguré un style d´engagement, vivant humain parmi les vivants.
Partant de ces constats, il invite chacun à faire retour poétiquement sur sa propre expérience, mettant au jour la dimension écobiographique de sa vie. Il interroge les conditions sociales et culturelles qui empêchent d´ordinaire de les évoquer, y trouvant une des raisons de la crise de nos liens avec la nature. Cet ouvrage travaille à l´expression des prémisses d´une transformation radicale, en vue de relations plus équilibrées et vivantes avec la nature.
Notre culture occidentale moderne s´est évertuée à effacer nos liens à la nature, à nos milieux de vie, à des animaux, des arbres, une rivière ou une montagne. Nous en avons dénié l´importance mais ils resurgissent à la moindre occasion sans même que nous nous en rendions compte. " Quel temps fait-il ? " devient ainsi "la" question fondamentale qui prouve notre attachement inconscient au monde et l´importance qu´a le ciel sur nos climats intérieurs.
Jean-Philippe Pierron nous emmène sur la piste philosophique de quelques personnages historiques et grands penseurs afin de comprendre comment ils ont pu, eux, prendre conscience de l´importance de ces liens et les intégrer dans leurs systèmes philosophiques.
Jean-Philippe Pierron, philosophe, enseigne à l´université de Bourgogne. Il a passé son enfance dans les Vosges et s´en souvient. Travaillant à la dimension poétique de l´action humaine mobilisée en écologie, il cherche à valoriser la portée éthique et politique des expériences de nature en première personne.