Quelle était l’idée profonde du Bouddha ? Que signifie le sourire énigmatique de Gautama Shakyamuni figuré en assise par toute la statuaire de l’Orient extrême, de l’Inde au Japon, dont il nous semble que si nous le comprenions en notre for intérieur, nous accéderions à une véritable intelligence du bouddhisme ?
Bouddhas de bois, bouddhas de pierre, de quel éveil témoignent ces silencieux dont nous sentons en nous la résonance, la rime intérieure, comme un sourire appelle le sourire en retour ? À cette question, vérité centrale du bouddhisme, peu d’ouvrages apportent une réponse allant au fond des choses comme le fait la Perfection de Sapience, courant entièrement tourné vers la réalisation de l’Ultime.
Examinant les perfections (pâramitâ) une à une, puis les explicitant au moyen habile des concepts centraux du bouddhisme, le présent traité, parce qu’il les revisite, les repense et les formule dans un langage de raison, éclaircit – au profit du lecteur qui à chaque étape s’y reconnaît – la question de l’éveil. Ce qui, en premier lieu, avait semblé d’un encombrement et d’une complexité extrême devient d’une grande limpidité. Ce que Siddhârta découvrit à la vue de l’étoile du matin, ce en quoi réside la précieuse vision qui fit de lui un bouddha, le lecteur, désobstrué de tout le fatras bouddhique accumulé au long de siècles innombrables, est ici amené à en avoir l’intuition muette à son tour. En cette reconnaissance, précisément, consiste ce qui est nommé Perfection de Sapience, vision précieuse reconnue pour vraie.
Quelle était l’idée profonde du Bouddha ? Que signifie le sourire énigmatique de Gautama Shakyamuni figuré en assise par toute la statuaire de l’Orient extrême, de l’Inde au Japon, dont il nous semble que si nous le comprenions en notre for intérieur, nous accéderions à une véritable intelligence du bouddhisme ?
Bouddhas de bois, bouddhas de pierre, de quel éveil témoignent ces silencieux dont nous sentons en nous la résonance, la rime intérieure, comme un sourire appelle le sourire en retour ? À cette question, vérité centrale du bouddhisme, peu d’ouvrages apportent une réponse allant au fond des choses comme le fait la Perfection de Sapience, courant entièrement tourné vers la réalisation de l’Ultime.
Examinant les perfections (pâramitâ) une à une, puis les explicitant au moyen habile des concepts centraux du bouddhisme, le présent traité, parce qu’il les revisite, les repense et les formule dans un langage de raison, éclaircit – au profit du lecteur qui à chaque étape s’y reconnaît – la question de l’éveil. Ce qui, en premier lieu, avait semblé d’un encombrement et d’une complexité extrême devient d’une grande limpidité. Ce que Siddhârta découvrit à la vue de l’étoile du matin, ce en quoi réside la précieuse vision qui fit de lui un bouddha, le lecteur, désobstrué de tout le fatras bouddhique accumulé au long de siècles innombrables, est ici amené à en avoir l’intuition muette à son tour. En cette reconnaissance, précisément, consiste ce qui est nommé Perfection de Sapience, vision précieuse reconnue pour vraie.