Le « Ling-pao pi fa » est un traité d’alchimie taoïste de la dynastie des Song (920-1280). Depuis des siècles, c’était une spécialité des taoïstes qui cherchaient à fabriquer de l’or artificiel et à raffiner le cinabre. L’éclat de l’or se communiquait, croyait-on, au corps de l’adepte transfiguré. Ces expériences s’étant révélées dangereuses, voire mortelles, l’alchimie opératoire fut délaissée au profit de l’alchimie intérieure, sujet de ce texte où l’œuvre alchimique consiste ici en une série d’exercices de concentration, de respiration contrôlée, de visualisation.
S’il est un domaine où excellèrent les taoïstes, c’est bien celui de l’alchimie, principalement de l’alchimie intérieure (Nei-tan). C’est de cette alchimie si particulière dont traite le Ling Pao pi-fa, ouvrage du XIe siècle, du temps de la grande dynastie des Song (960-1280). À cette époque, plusieurs empereurs furent de fervents taoïstes qui aspiraient à devenir des immortels et encourageaient les recherches de drogues de longue vie.
Ces expériences s’étant révélées dangereuses et mêmes mortelles, peu à peu, l’alchimie opératoire (wai-tan), qui a recours aux appareils de laboratoire et aux ingrédient chimiques, fut délaissée au profit de l’alchimie intérieure (nei-tan), dont les processus se déroulent à l’intérieur du corps et de la conscience de l’adepte. Tout cela au moyen d’un travail surtout mental : l’œuvre alchimique consiste ici en une série complexe d’exercices de concentration spirituelle, de respiration contrôlée, de visualisations.
Le « Ling-pao pi fa » est un traité d’alchimie taoïste de la dynastie des Song (920-1280). Depuis des siècles, c’était une spécialité des taoïstes qui cherchaient à fabriquer de l’or artificiel et à raffiner le cinabre. L’éclat de l’or se communiquait, croyait-on, au corps de l’adepte transfiguré. Ces expériences s’étant révélées dangereuses, voire mortelles, l’alchimie opératoire fut délaissée au profit de l’alchimie intérieure, sujet de ce texte où l’œuvre alchimique consiste ici en une série d’exercices de concentration, de respiration contrôlée, de visualisation.
S’il est un domaine où excellèrent les taoïstes, c’est bien celui de l’alchimie, principalement de l’alchimie intérieure (Nei-tan). C’est de cette alchimie si particulière dont traite le Ling Pao pi-fa, ouvrage du XIe siècle, du temps de la grande dynastie des Song (960-1280). À cette époque, plusieurs empereurs furent de fervents taoïstes qui aspiraient à devenir des immortels et encourageaient les recherches de drogues de longue vie.
Ces expériences s’étant révélées dangereuses et mêmes mortelles, peu à peu, l’alchimie opératoire (wai-tan), qui a recours aux appareils de laboratoire et aux ingrédient chimiques, fut délaissée au profit de l’alchimie intérieure (nei-tan), dont les processus se déroulent à l’intérieur du corps et de la conscience de l’adepte. Tout cela au moyen d’un travail surtout mental : l’œuvre alchimique consiste ici en une série complexe d’exercices de concentration spirituelle, de respiration contrôlée, de visualisations.