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Il y a OGM et OGM. La question posée n´est pas celle de la transgénèse en général, mais celle des risques que fait courir l´utilisation des plantes transgéniques dans l´agriculture et l´alimentation : risques sur la santé, que même la recherche publique ne semble guère pressée de mesurer ; risques de dissémination dans l´environnement que, unanimes, les assureurs refusent de couvrir. Après un tel verdict du « marché », la cause devrait être entendue.
Pour les ministres et commissaires européens, il n´en est rien. Aussi bien à Paris qu´à Bruxelles, et sous la pression des lobbies, on se refuse à prendre le temps des évaluations scientifiques indépendantes. Le profit d´abord, et tout de suite, par la mise sous tutelle des agriculteurs. À la guerre que les OGM déclarent à la société - qui les refuse massivement -, celle-ci, du simple citoyen aux collectivités, doit répondre de multiples manières. En premier lieu en utilisant l´arme du droit."
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Il y a OGM et OGM. La question posée n´est pas celle de la transgénèse en général, mais celle des risques que fait courir l´utilisation des plantes transgéniques dans l´agriculture et l´alimentation : risques sur la santé, que même la recherche publique ne semble guère pressée de mesurer ; risques de dissémination dans l´environnement que, unanimes, les assureurs refusent de couvrir. Après un tel verdict du « marché », la cause devrait être entendue.
Pour les ministres et commissaires européens, il n´en est rien. Aussi bien à Paris qu´à Bruxelles, et sous la pression des lobbies, on se refuse à prendre le temps des évaluations scientifiques indépendantes. Le profit d´abord, et tout de suite, par la mise sous tutelle des agriculteurs. À la guerre que les OGM déclarent à la société - qui les refuse massivement -, celle-ci, du simple citoyen aux collectivités, doit répondre de multiples manières. En premier lieu en utilisant l´arme du droit."