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CORBIN Michel Lecture pascale des noms divins selon Denys l´Aréopagite Librairie Eklectic

Lecture pascale des noms divins selon Denys l´Aréopagite

Auteur : CORBIN Michel
Editeur : CERF
Nombre de pages : 402
Date de parution : 20/05/2021
Forme : Livre ISBN : 9782204141789
CERFP04

NEUF habituellement en stock
Prix : 35.00€

Si le moine syrien qui, vers l´an 500, prit pour pseudonyme " Denys " confesse que " le divin modelage de Jésus selon nous est ce qu´il y a de plus manifeste dans toute la théologie ", et déclare que son dessein est de célébrer " la Bonté plus que puissante de la Faiblesse théarchique ", comment continuer à lire, dans ses Noms divins, une métaphysique de la participation des natures finies à une Essence infinie, à mettre entre parenthèses le Mystère pascal ? Denys garde la théologie trinitaire de Basile de Césarée, consacrée au premier concile de Constantinople (381). Il n´admet pas que l´Esprit saint soit ajouté à la parole où Jésus se dit " un " (Jn 10, 30) avec le Père, ni ne connaît la notion augustinienne d´attributs " essentiels " communs aux Trois. Aussi vaut-il mieux convenir que les noms de Dieu que rassemble et ordonne son livre sont d´abord, comme chez Origène, les appellations de Jésus et, comme Jésus est tourné vers le Père d´où Il répand l´Esprit sur toute chair, des dénominations valant pour le Père et l´Esprit dont Il est inséparable. Alors cet ouvrage difficile prend une dimension fascinante, aussi rigoureuse que contemplative.


Si le moine syrien qui, vers l´an 500, prit pour pseudonyme " Denys " confesse que " le divin modelage de Jésus selon nous est ce qu´il y a de plus manifeste dans toute la théologie ", et déclare que son dessein est de célébrer " la Bonté plus que puissante de la Faiblesse théarchique ", comment continuer à lire, dans ses Noms divins, une métaphysique de la participation des natures finies à une Essence infinie, à mettre entre parenthèses le Mystère pascal ? Denys garde la théologie trinitaire de Basile de Césarée, consacrée au premier concile de Constantinople (381). Il n´admet pas que l´Esprit saint soit ajouté à la parole où Jésus se dit " un " (Jn 10, 30) avec le Père, ni ne connaît la notion augustinienne d´attributs " essentiels " communs aux Trois. Aussi vaut-il mieux convenir que les noms de Dieu que rassemble et ordonne son livre sont d´abord, comme chez Origène, les appellations de Jésus et, comme Jésus est tourné vers le Père d´où Il répand l´Esprit sur toute chair, des dénominations valant pour le Père et l´Esprit dont Il est inséparable. Alors cet ouvrage difficile prend une dimension fascinante, aussi rigoureuse que contemplative.